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L’affaire « Gabriel Matzneff » est révélatrice d’une société pourrie

Submitted by on lundi, 30 décembre 2019One Comment

Ce titre aux accents définitifs, voire populistes, me semble pourtant pertinent pour clore cette décennie qui ne laissera pas que des traces glorieuses pour ceux qui étaient en charge des différents secteurs qui structurent notre société.

Cette immonde prétention qui a permis à un pervers de tenter de justifier ses penchants sexuels maladifs pour les enfants des 2 sexes (Pour la Convention des Droits de l’Enfant des Nations Unies, tout être humain de moins de 18 ans est un enfant) sous couvert d’une œuvre littéraire est inacceptable.

Mais, peu de crimes sont commis sans complices et le visionnage (Devenu viral) de l’émission « Apostrophes » de la désormais icône Bernard Pivot permet de mesurer l’impéritie de ces pseudos intellectuels qui peuvent parler de « minettes » et de « professeur d’éducation sexuelle » quand la digne et visionnaire Denise Bombardier prenait rendez-vous avec la Justice pour Matzneff.

Nous étions en 1990, il n’aura fallu que 30 ans pour que cet ignoble scandale éclate à la faveur de la dénonciation d’une de ses victimes, Vanessa Springora, dont le statut d’éditrice (Julliard) permet ou oblige à une prise de conscience du « milieu » littéraire et par extension journalistique.

Tous les défenseurs des enfants s’époumonent depuis longtemps devant les prises de parole des « libertaires » de tout poil qui affirment, toute honte bue, qu’il faut distinguer l’œuvre de son auteur, quelles qu’aient pu être ses exactions, ce qui permet notamment à un certain Polanski de « réjouir le monde de son talent » depuis 1977 et sa condamnation pour abus sexuel sur mineur, suivie de sa fuite des USA.

Cette lâche propension à distinguer 2 justices, celle des sans-noms de celle des « famous », la première ne s’embarrassant qu’exceptionnellement de la même et infatigable compréhension qu’elle manifeste aux seconds.

Tant d’exemples pouvant illustrer cette affirmation que je renonce à entamer une interminable litanie, cependant pour rester dans le domaine artistique et « prestigieux » relevons malgré tout les 5 années nécessaires pour reconnaître la manipulation dont a été victime le marchand d’arts Yves Bouvier.

« Il y a des salauds partout »

En revenant à ce Gabriel Matzneff qui va rencontrer prochainement son destin de pédophile assumé, reconnaissons-lui le mérite d’être une telle incarnation d’abuseur qu’il y aura – espérons-le fortement – un après qui interdira cette scandaleuse impunité après avoir osé écrire (Et trouver un éditeur légitimant une telle prose ?!) : « les deux êtres les plus sensuels que j’aie connus de ma vie sont un garçon de douze ans et une fille de quinze » .

Pour conclure sur une note personnelle, je suis fier d’avoir perdu beaucoup d’argent pour avoir refusé de transiger avec mes principes et avoir cessé tout contact dès l’instant où j’ai appris qu’une de mes relations d’affaires était un pédophile condamné, pourtant reconnu dans son domaine.

A l’égal de ce Matzneff, les pourris sont souvent soutenus…

Bravo à Vanessa Springora d’avoir compris que la honte appartient définitivement aux salauds et pas à leurs victimes, pourtant si souvent plus abîmées.

A l’aube de cette nouvelle décennie, croyons que le bien l’emportera sur le mal, pour ma part j’en suis sûr, bonne année 2020 à tous !

One Comment »

  • Ronan Le Carron said:

    Les israêlites, la maçonnerie et les libertins/LGBT ont pris le pouvoir et ont tout détruit sur leur passage pour imposer leurs dogmes à la société. L’être humain étant mouton (conformiste) par nature, la majorité a suivi et peu résistent.
    Maintenant l’individualisme, la débauche, le vice, l’immoralité donc le Mal règne.
    Il ne faut pas se plaindre de la situation actuelle si vous dénoncez les gens comme moi par contre, ça n’aurait aucun sens.