Pourquoi les garçons « sans père » ne deviennent pas ce qu’ils devraient ?
J’ai découvert sur le site Atlantico une interview passionnante du pédopsychiatre Stéphane Clerget !
Je vous laisse le découvrir en suivant ce lien.
Il postule que l’absence du père, de plus en plus la réalité des garçons de divorcés, empêche la construction équilibrée de leur identité.
Je ne veux pas entrer plus dans le détail de cette réflexion passionnante car toute tentative de résumé serait par nature préjudiciable à la présentation du travail du Docteur Clerget.
Je me contenterai d’inviter quelques pères divorcés qui ont pu faire partie de mon entourage dans le passé et dont les garçons, soit ont recours à des substances dangereuses en quantité telle qu’ils ne parviennent pas à suivre d’études voire à simplement conserver un travail, quel qu’il soit, soit refusent d’entretenir des relations normales avec eux (Certains ont même purement et simplement banni leur père de leur vie) à lire cet article.
En espérant que cette lecture ouvre leurs yeux à leur propre réalité, cela ne pourra qu’aider leurs fils qui en ont un grand besoin et qui sait même les aider à se voir tels qu’ils sont et pas tels qu’ils se fantasment !
Ceci me permet de féliciter une fois de plus mes 4 fils, Michael, Manuel Jr, Maxence et Mallory, qui ne se droguent pas, ne volent pas, font de brillantes études supérieures pour les 2 aînés, sont des Lycéens résistants pour les 2 cadets (Les initiés comprendront) et surtout ont des valeurs desquelles les pères auxquels je faisais référence 2 paragraphes plus haut feraient bien de s’inspirer.
Car la conclusion de cet article sonne comme le glas pour ces « pathétiques » donneurs de leçon : « Il est en tout cas urgent de redonner de l’espoir, des modèles à des jeunes garçons qui sont en danger et qui se tournent de plus en plus vers des comportements dangereux, des délinquances à l’addiction aux drogues ou autres psychotropes »
Quels modèles ont donc été ces pères pour que leurs fils souffrent autant aujourd’hui ?
Les miens (De fils) pensent que je rêve et que ces pères-là seront incapables de la moindre remise en cause, quelque part cela m’est totalement égal, c’est pour leurs garçons que je m’inquiète….
N.B : Les personnes intéressées par ce sujet pourront aussi lire l’excellent ouvrage de Guy Corneau « Père manquant, fils manqué » sorti il y a plus de 10 ans et que les pères stigmatisés dans cette chronique n’ont visiblement pas lu non plus…
P.S: Très très bon anniversaire à Manuel Jr, 25 ans aujourd’hui, tu es un type génial et un fils merveilleux, je t’aime !