Plus les informations nous parviennent du Japon et moins on comprend que ce pays ait pu s’équiper de centrales atomiques et en aussi grand nombre.

N’y aurait-il pas un lien avec la terrible histoire qui a conclu de manière atroce la seconde guerre mondiale ? Car, comment est-ce possible que ce peuple qui a perdu des centaines de milliers des siens dans les bombardements de Hiroshima et de Nagasaki (Et leurs conséquences) ait pu choisir de miser aussi largement sur cette énergie « maudite » ?

Les Japonais n’ont-ils pas tenté ainsi de prendre une « revanche » sur l’atome ?

Atome civil, certes, mais atome tout de même avec une prétention potentiellement mortelle d’être capable de maîtriser le « feu nucléaire » d’un côté et les soubresauts de la croûte terrestre de l’autre…

Au vu du tremblement de terre d’hier et des dégâts potentiels ou avérés sur la centrale de Fukushima dont on ne peut pas être sûr à l’heure où j’écris ces lignes que son cœur ne va pas entrer en fusion (Tchernobyl, le retour ?), la revanche annoncée pourrait avoir un coût encore plus lourd que l’horreur de 1945.

Quid de demain ?

2 scenarii :

1. L’explosion entendue ce matin à Fukushima annonce la fusion du réacteur de la centrale et l’avenir immédiat est plus qu’incertain. L’avenir à long terme du nucléaire étant à rapprocher des cris d’orfraie entendus au moment de la crise financière : « Plus jamais ça ». Or, quelque chose a-t-il changé depuis ?

Tout le monde sait que la réponse est négative…

2. La fusion ne se produit pas et les « spin doctors » de l’atome vont s’employer à nous faire oublier rapidement l’aberration qui consiste à recourir à une énergie que l’on ne sait pas maîtriser et dont le danger majeur repose sur les générations futures

En résumé, on est mal, on est mal…

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