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Esclavage numérique

Submitted by on vendredi, 23 novembre 2012No Comment

Qui n’a pas remarqué que sa dépendance à la technologie allait grandissante ? Nous sommes continûment abreuvés d’informations dont nous n’avons pas vraiment l’usage et surtout que nous n’avons pas sollicitées.

Ce flot, ce torrent, cette masse ininterrompue nous submerge et brouille la perception que nous pouvons avoir de notre environnement, risquant même de nous faire manquer l’important noyé qu’il est dans le superflu.

Notre société est-elle devenue à ce point anxiogène qu’elle ne peut survivre que dans le mouvement et dans l’agitation, qu’importe l’aiguillon pourvu que l’on régresse…

Je ne fais pas exception à cette folie numérique, en voilà une démonstration matinale :

Mon interrogation du jour concernera nos enfants, comment se construisent-ils dans une société qui fait tant de bruit ? Bruit médiatique, bruit numérique, bruit physique, bruit tout le temps, partout, pour tous.

Le silence leur est devenu suspect, l’immobilité coupable, la survie ne se comprend qu’à la limite de la surchauffe neuronale et du court-circuit permanent. Il faut communiquer, envoyer de l’info et en recevoir, n’importe quoi mais étaler sa vie et observer celle des autres. Vie qui ressemble de plus en plus à celle du voisin d’ailleurs, tant le rouleau de l’uniformisation est lourd et passe partout.

Le paradoxe devient principe, on n’a de moins en moins de choses à dire, c’est pour cela que l’on s’exprime de plus en plus…

Comment ? Grâce à son «Smartphone», sa tablette, son ordinateur, l’humain perdant l’usage utile de ses neurones, la technologie prend/prendrait le relais… Relais, antennes, routeurs, box, les béquilles pullulent pour soutenir notre immobilisme grandissant.

Allez, je vous laisse, j’ai 1’186 message à éplucher, c’est que je suis connecté moi…

Bonne journée

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