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Champagne pour le départ de Berlusconi ?

Submitted by on jeudi, 10 novembre 2011No Comment

C’est ce que nos «dirigeants» ont tenté de nous faire croire depuis quelques jours, le départ du «bunga bunga» addict allait tout changer, devait tout changer pour l’Italie, et la zone Euro et l’Europe, et l’Asie, et les Amériques et le Monde (Ouf, je m’arrête là, les extraterrestres n’étant – à notre connaissance – pas encore concernés par les dettes souveraines).

Les marchés ont-ils fait semblant d’y croire ? Ils ont en tout cas frémi, le temps qu’ils réalisent qu’il s’agissait d’un frémissement glacé lorsqu’ils se sont rendus compte que la même soupe leur avait été déjà servie en Grèce… avec le départ de Papandréou qui, curieusement, n’a pas emporté avec ses dossiers les dettes hellènes abyssales.

A tel point que la légendaire avidité des politiques pour les postes prestigieux s’est pris le mur de l’austérité à Athènes et que les successeurs du dernier rejeton de la dynastie Papandréou font des manières pour devenir à leur tour premier ministre du naufrage.

Pour mettre un peu de légèreté dans cette actualité bien difficile, je souhaite remarquer que le démissionnaire aurait mieux fait de s’inspirer du nom de jeune fille de sa femme avant que de se présenter aux élections anticipées d’octobre 2009 (Qu’il allait bien sûr remporter), pourquoi ?

Parce qu’elle se nommait : «Papapanou !», cela ne s’invente pas…

Quelle est la situation ce matin ?

La résumer équivaut à s’inquiéter car le paradigme en place avec une croissance moribonde qui menace de basculer en récession en 2012, des dettes gigantesques qui ne cessent de croître par l’effet mécanique de l’augmentation des taux d’intérêts, eux-mêmes poussés à la hausse par les 2 points précédents, est une bombe à retardement.

Est-il encore possible d’empêcher l’explosion ?

La retarder, certainement, avec un énième plan, un «machin» de plus, une structure de «défaisance» de plus, une réunion de plus, une déclaration de plus, etc. l’addition de tous ces plus produisant immanquablement beaucoup de moins et à terme l’explosion tant redoutée.

Quelle explosion ?

Si le premier cercle est parti en fumée en juillet 2007 avec la crise des subprimes, le second en automne 2008 avec l’impressionnante plongée des marchés boursiers et la faillite de Lehman Brothers, le prochain opus devrait concerner un ou des pays, le choix devenant malheureusement de plus en plus large.

Quant à une conflagration mondiale, laissons-nous le temps de respirer et parlons-en la prochaine fois. Une remarque cependant sur l’agitation en cours dans les salles de marché, saviez-vous que Voltaire avait anticipé ce monde de l’argent dans lequel on peut gagner à la hausse comme à la baisse ?

« Si vous voyez un banquier se jeter par la fenêtre, sautez derrière lui ; vous pouvez être sûr qu’il y a quelque profit à prendre… »

Très bonne journée à tous

 

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