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Renaissance pascale…

Submitted by on dimanche, 8 avril 2012One Comment

Nos racines personnelles plongent dans le temps, dans l’histoire familiale, dans les dits (Et peut-être encore plus dans les non-dits…), dans ces multiples existences qui ont précédé la nôtre et y ont laissé des traces invisibles et pourtant si prégnantes.

Parmi ces empreintes, il y a dans ma vie la foi de mon grand-père maternel et parrain qui répondait à l’extraordinaire prénom de Vital, sa vie d’amour et de travail, notre veille en famille pendant son agonie, son réveil après 3 jours de râle, son regard circulaire et silencieux sur les siens qui entouraient son lit, ses mains qui se joignent et qui se tendent vers une image pieuse du Christ au dessus de lui, pour retomber immédiatement parce qu’il était parti.

Nous laissant aussi tristes que stupéfaits…

Il y a aussi ma mère, sa certitude d’un ailleurs, d’un après, de la bonté intrinsèque de l’être humain pour peu qu’il ne ploie pas continûment sous le malheur, pour peu qu’un minimum de respect lui soit montré. Il y a aussi son calvaire et sa mort avec plus de questions que de réponses, de vide que de lumière pour apaiser l’âme.

Il y a aussi les chemins, celui de Compostelle, celui de Rome, celui de père, celui de mari, celui d’un curieux volatile qui provoque tant de rencontres exceptionnelles à travers le monde…

Alors en cette période de Pâques, rappelons-nous combien de soleils se sont levés pour nous donner la chance de vivre un jour de plus, d’aimer un jour de plus, de devenir ce que nous sommes, là tout au fond, et réjouissons-nous, sourions à la vie.

Je vous souhaite une très belle journée…

One Comment »

  • HELENE said:

    Bonsoir,

    La fête religieuse est pour tout un chacun la fête de Dieu quelque soit sa religion. Ce que Dieu nous donne, la vie, nous la gâchons souvent nous-mêmes, alors que d’autres la perdent ailleurs sans soutien. C’est à ces enfants et adultes qui subissent la totale misère et l’esclavage, le manque de nourriture et de soins, de toit et de soutien, auxquels je pense, et qui sont aussi parmi nous ici en occident. Notre soleil à tous brille toujours, et tant qu’il brillera, j’espère que nous femmes, et hommes, finiront par trouver des solutions à notre portée pour arrêter la gangraine qui mine nos vies à tous, dans le sillon des finances.