Rappelez-vous…
«Dans quelques minutes Dominique Strauss-Kahn va pénétrer… dans ce studio…»
«C’est la première fois qu’il revient en France depuis son aventure avec une jeune hongroise à lunettes Piroska Nagy, responsable de la photocopieuse au FMI …»
«Dominique nous fait l’honneur de choisir France Inter pour cette première interview, je crois que le titre même de l’émission, le 7 10, l’excite énormément»
«Évidemment des mesures de sécurité exceptionnelles ont été prises au sein de la rédaction, pardon… «sein» est un mot que je n’ai pas le droit de prononcer aujourd’hui pour ne pas réveiller la bête…»
Etc.
Personne n’a oublié cette extraordinaire chronique de Stéphane Guillon de février 2009 que vous pouvez revoir en cliquant ici et qui, entre autres, lui a valu son exclusion de France Inter.
Depuis, le feuilleton DSK va de rebondissements en scandales à la manière d’une tragédie grecque mais sans son souffle épique ni son message édifiant.
A l’exception notable de la catharsis que semble représenter son interminable (Contraction de «international» et «minable» ?) chute pour les médias qui s’en pourlèchent.
Quand le fond sera atteint, il y aura matière pour les sociologues à faire une inquiétante analyse de notre société de ce début de IIIème millénaire qui se gargarise de mots triomphants tels que «Démocratie», «Égalité», «Respect», «Transparence», etc. mais qui se révèle plus perdue que jamais.
Laissons le mot de la fin aux étudiants qui organisent prochainement une soirée «DSK» pour «Droit», «Santé» et «Kiné» parce que lorsque tout fiche le camp, il restera toujours l’humour, n’est-ce pas Stéphane Guillon ?
Bonne journée à tous
