Samedi 9 octobre, 4 heures du matin, je réveille mon ordinateur portable pour préparer le nouveau tournoi qui va démarrer dimanche soir à minuit sur www.CyberDodo.org

Étrange, je reçois un message d’alerte m’indiquant qu’il n’y a pas de réseau. Cela faisait longtemps que lors d’un séjour dans le Luberon, je n’avais plus connu de souci de connexion, je prends donc mon mal en patience en travaillant sur autre chose.

Les heures passent, 9 heures du matin, Internet n’est pas revenu, mon épouse appelle le 3900 et entend un message enregistré lui confirmant la remise en service pour 12h30. Nous sommes soulagés, la panne est déjà connue et en voie de réparation.

Je résume la suite du week-end, les messages enregistrés vont progressivement déplacer l’heure de retour à un service normal sans jamais qu’Internet ne soit rétabli. Conséquence, je n’ai pu mettre en ligne les jeux et le tournoi que depuis Monaco hier après-midi, en terminant vers 2 heures ce matin.

Ce que je garde de ces heures de tentatives et du stress associé ?

Un profond malaise devant l’absolue dépendance de notre « civilisation » à une simple connexion. Je ne prétends pas que si notre tournoi « CyberDodo et les Singes » n’avait pas pu être lancé cette nuit, le monde aurait moins bien tourné (!) mais cette péripétie est symptomatique de l’impéritie de notre société technologique à assurer son « Continuum » fonctionnel.

Nous nous effrayons avec raison devant les menaces d’attaques terroristes avec explosions et autres massacres alors qu’il leur suffirait de couper quelques câbles pour nous plonger dans un chaos indescriptible. J’en veux pour preuve les difficultés rencontrées ce week-end dont la cause serait une tentative de vol de cuivre avec détérioration d’une seule fibre optique !

Résultat, plus aucune carte de crédit utilisable dans les magasins, plus de téléphones mobiles, plus de retraits d’argent, etc. situation concrètement vécue par mon épouse samedi matin.

Alors, dépendants à Internet et réseaux de communication associés ?

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