Pourquoi un tel titre ?

Parce que « Croire » et « Ribéry » accolés me semblent résumer de manière intéressante le dilemme des observateurs que nous sommes devant l’affaire « Zahia ».

Parce que c’était lui, parce que c’était elle…

Elle, que je m’abstiendrai de juger tant son existence doit être suffisamment « compliquée », synonyme de sordide.

Lui, parce que catholique de naissance ayant choisi de se convertir à l’Islam en 2006 avec pour nouveau patronyme « Bilal Yusuf Mohammed », donc croyant convaincu (Qu’importe la religion, nous sommes tous les enfants de la même lumière) chez qui la foi occupait une telle place qu’elle justifiait, il y a 4 ans, ce fort et visible engagement.

Foi, croyance, principes, respect, etc. la liste de ce que Ribéry a piétiné pourrait être interminable. Comment justifier alors ses agissements envers cette jeune fille ? Envers sa femme ? Envers sa foi ?

Parce qu’il est établi qu’il ne s’agissait pas d’une erreur d’un soir puisque la demoiselle a aussi été invitée en Allemagne…

Je ne suis pas un spécialiste de l’Islam, bien que j’ai plusieurs amis Musulmans, mais je crois pouvoir affirmer que ce type de comportement est totalement banni par le Coran (Sans même parler du statut de mineur de la jeune fille qui l’expose à des sanctions pénales).

Alors ?

Alors, rien… Le soufflé va monter haut, très haut, très très haut et puis… retomber au gré du prochain scandale footbalistique ou pas. Ne restera qu’un homme qui aura cru trouver un chemin de vie et se sera perdu dans de glauques étreintes tarifées.

En ce moment, mes pensées vont vers sa femme et ses enfants, en espérant que sa famille soit le plus possible épargnée car il est des marques à l’âme plus douloureuses que bien des cicatrices.

« Croire » « Ribéry », une association définitivement difficile, n’est-il pas ?

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