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De l’effet de meute à la perte de mémoire, phénomène récursif ?

Submitted by on vendredi, 17 avril 2015One Comment

En regardant récemment les remarquables Beate et Serge Klarsfeld au «Petit Journal» sur Canal +, je n’ai pu m’empêcher de faire un douloureux parallèle entre la grande et terrible histoire du nazisme et la minable mais malgré tout horrible histoire dans laquelle nous nous débattons depuis quelques mois de folie.

«Parallèle» ?

Oui, vous ne vous souvenez pas ? Avant les indiscutables cohortes de résistants et de démocrates qui en 1944 ont définitivement voué aux gémonies la hyène brune, certains (Beaucoup des mêmes ?) avaient involontairement mis en 1940 leur index sur la couture de leur pantalon et avaient eu l’extraordinaire courage de se ranger, comme un seul homme, derrière l’idéologie qui semblait alors irrémédiablement victorieuse bien qu’invariablement fallacieuse.

Les mois ayant passé, la vérité de la forfaiture aryenne avait rencontré la pureté de quelques âmes incorruptibles qui, de personne honnête à personne honnête, avait permis que la quasi ignoble et lâche unanimité initiale se délite et se retourne tel un estomac devant l’insupportable odeur d’un charnier à ciel ouvert.

Ceux qui devaient «bien entendu» être déportés quand les rues avaient un fort accent d’Outre Rhin se retrouvaient cette fois légitimement désignés comme victimes et le rouge de la honte au front des complices de leurs bourreaux d’hier leur donnait un teint que leur calvaire n’aurait pas anticipé.

Hier, des millions sont morts de la lâcheté ordinaire, heureusement dans la petite et minable histoire du jour, point de mort à craindre mais des souffrances interminables, d’abord pour des enfants qu’une certaine Convention devait protéger…

Protéger du mensonge, de la manipulation et de l’amour de l’argent, sans oser parler de démente diablerie parce que là…

Mais pour protéger, il faudrait écouter et peut-être même entendre, pour ce faire penser que s’ils sont assez grands pour souffrir ils sont assez grands pour s’exprimer, non ?

Mais la meute a sa «logique», sa connaissance supérieure, sa prétention infinie qui lui permet de savoir… surtout ce qu’elle ne sait pas puisqu’elle n’était pas là, puisqu’elle n’était jamais là, puisqu’avant le goût du sang, du pognon et du stupre, elle s’en foutait comme de sa première trahison.

Une meute chasse pour se nourrir, cette meute-là chasse pour chasser ses propres démons, ses propres erreurs, ses propres vicissitudes qui empêchent beaucoup de ses membres d’avoir des relations normales avec leurs propres enfants, si, si !

Alors, savoir que dans cette famille-là les enfants sont unis avec … leur est insupportable, pourquoi eux-mêmes n’y sont-ils pas parvenus ? Impossible à assumer, il faut refuser de les écouter et détruire, détruire, détruire, dans le silence assourdissant de la douleur enfantine.

150415-Meute

Un jour, les troupes de la victoire défileront et vous savez quoi ? Ceux-là aussi pousseront des vivas, le rouge au front… ils diront qu’ils ne savaient pas, qu’ils ont été trompés, que bien entendu s’ils avaient imaginé…

Ce jour-là, je ne les regarderai pas… mais les enfants actuellement sacrifiés croiseront leur regard et «ils» y verront ce qu’ils sont et l’étendue de leur perfidie, just a question of time as faith and truth are here…

 

N.B : Même si personne ne le comprend, je continue et je continuerai à prier pour toi tous les soirs parce que j’ai peur pour ton âme…

One Comment »

  • Crève saloperie ! | e-martin.org said:

    […] la chronique sur la hyène brune et les donneurs de leçon, profitez-en car nos frères noyés ne liront plus jamais rien, et […]