C’était il y a 5 ans !
5 ans, jour pour jour, le 1er avril 2015, ma vie, notre vie allait basculer.
Une grande amie vous dirait que c’était le début du triomphe de Pluton qui ravage tout ce qui n’est pas indestructible, moi je dirais que c’était l’acte 1 de la confrontation avec ce que l’être humain a de plus vil et de plus lâche.
Des individus sans morale et sans principes dans un environnement totalement pourri sous la fine couche dorée, un scandale géographique ou sociologique (L’histoire décidera) sans autre ambition que l’argent, fou, sale, indécent, qu’importe tant que cela rapporte et cela leur rapporte beaucoup.
Un rendez-vous scintillant avec la médiocrité de l’âme, avec ce mensonge purulent qui corrompt chaque époque et permet les pires compromissions et les plus pathétiques trahisons, celles de soi-même.
Mes fils et moi sommes passés très près de la noyade, les purs ne sont pas équipés pour surnager avec les chevilles entravées du poids de telles noirceurs qui leur sont si étrangères mais… millimètre par millimètre, heure après heure, jour après jour, espoir après espoir, incompréhension après incompréhension, nous avons appris à grappiller quelques molécules d’air quand les mauvaises vagues provisoirement se retiraient et nous nous sommes étonnés de parvenir à survivre.
Pourtant, la gangrène ambiante ne s’est pas gênée pour nous attaquer et nous attaquer encore, plus c’était vil et bas, plus c’était eux et plus ils en étaient heureux ; une meute à bout de souffle qui se croyait autorisée à bafouer les lois reconnues partout ailleurs et qui pour se protéger des conséquences de ses avanies s’était auto-aministiée à l’avance.
C’était, il y a 5 ans, cela a des allures d’éternité quand on doit à chaque pas faire l’effort de décoller ses semelles de cette fange. L’avantage, c’est que les cuisses se musclent et que la vérité procure une énergie inépuisable, au contraire de leurs magouilles qui les vident de l’intérieur, à l’égale d’une diarrhée éthique, qui les a épuisés et les épuisera jusqu’à dilution.
Oh, ils ne sont pas encore à genoux, enfin pas dans ce contexte … uniquement dans leurs coucheries interlopes ; d’ailleurs on s’en contrefiche d’eux, qu’ils se décomposent dans leur vilenie. Notre seul objectif maintenant est d’éloigner pour toujours leurs obscénités de notre existence.
Soyez assurés de notre absolue détermination à y parvenir.
Cette terrible expérience à laquelle rien ne nous avait préparé a renforcé encore l’amour qui nous lie et l’intime confiance en nos valeurs, ce que certains appellent la foi.
Je sais que ce texte paraîtra «ésotérique» à beaucoup de lecteurs, je vous demande de me pardonner. Il est des révélations qui ne sont peut-être pas nécessaires bien qu’elles aient été préparées de longue date, l’avenir dira si nous devrons tout mettre sous la loupe des Droits de l’Homme, des Droits de l’Enfant et des Tribunaux Internationaux.
En conclusion, nous avons décidé de faire nôtre cette extraordinaire devise qui dit tout de ces «hommes» que le destin ou Pluton nous a contraint à croiser :
Le 1er avril ne sera plus jamais pour moi un jour «plaisant», il restera dans ma mémoire comme la preuve que notre humanité n’a pas de limite, dans le bien comme malheureusement dans le mal.
Mais, comme dans Star Wars, le bien triomphe toujours, la force est avec lui…
