Vous vous êtes certainement déjà posé cette question : «Comment les autres me voient-ils ?»

Ah, je pense bien que si votre vie a un tant soit peu d’équilibre, ce n’est certainement pas celle qui hante vos jours ou même vos nuits. C’est plutôt à l’occasion d’un événement particulier que cette insondable interrogation de l’image de soi pour les autres resurgit.

Exactement ce qui m’est récemment arrivé, par l’entremise du logiciel Skype que CyberDodo Global utilise constamment pour ses contacts avec nos ambassadeurs, représentants et autres bénévoles à travers le monde et qui permet non seulement de se parler (Gratuitement de surcroît) mais aussi de se voir (Pour peu que le débit des connexions respectives soit suffisant).

Or donc, j’ai eu mon premier vidéo chat avec l’un de nos correspondants et la phrase est tombée : «Je ne vous voyais pas du tout comme cela !».

Ma curiosité étant piquée au vif, comme vous pouvez l’imaginer, j’ai tenté d’en savoir plus. Comment aurais-je dû être pour correspondre à l’anticipation de mon interlocuteur (Qui était une interlocutrice) et j’avoue mon incapacité à obtenir une réponse «claire», claire à mes yeux en tout cas.

Ce qui est ressorti, c’est que j’étais plus souriant et moins formel… Mais, impossible de savoir si l’image qui était apparue sur l’écran de ma correspondante l’avait réjouie ou déçue, il faut dire que je ne lui ai pas posé la question en ces termes, notre conversation n’ayant aucune frontière commune avec la séduction et n’ayant aucune raison d’en avoir.

Elle a par contre aimablement satisfait ma curiosité en acceptant ma suggestion que nous nous envoyions mutuellement une capture d’écran, voilà donc ce qu’elle voyait :

Effectivement, cela correspondait plus ou moins à ce que j’ai quotidiennement en face de moi lorsqu’un miroir me fait me rencontrer avec mon image.

Mais, ce n’était pas ce qu’elle avait anticipé ou ce que ma voix lui avait permis d’imaginer, le questionnement restait total et Cicéron toujours aussi puissant :

«Le visage est l’image de l’âme»

Au moins puis-je me dire qu’il s’agit de mon âme et de mon visage puisqu’aucun bistouri n’est – encore – venu tenter d’apaiser le contenu en trafiquant le contenant.

Je quitte ces méandres visuels avec cette réflexion de mon compatriote genevois Jean-Jacques Rousseau :

«Pour connaître les hommes, il faut les voir agir»

Et je retourne à mes activités, très bonne journée à tous et à ma belle en particulier du côté de Phnom Penh…

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